mardi 23 août 2011

Vies de Job II



Pierre ASSOULINE, Vies de Job, Gallimard, Paris, janvier 2011 (491 pages).

Je n'avais pas pu, vous vous en souvenez peut-être, terminer la lecture de ce roman dans les trois semaines imparties. Le revoici donc à mon menu. En effet, à part la réserve dont j'ai fait part dans Vies de Job I, mais on ne rejette pas un livre uniquement parce que l'on ne partage pas entièrement les vues de son auteur, pas plus qu'on ne se brouille avec un ami pour la même raison, je m'étais laissé séduire par l'histoire de ce personnage de l'Ancien Testament -- on ne croit pas qu'il a réellement existé, mais qu'importe, le Quichotte non plus, ni Hamlet, mais dépourvus de vie, ils n'en sont pas moins très présents -- vivants en quelque sorte -- dans notre culture.

Je suis, cependant, assez contrarié d'avoir égaré mes notes de lecture, rien dans mon carnet de bord, il devait donc s'agir de feuilles volantes, lesquelles, on a beau dire que scripta manent, ont, justement, la propriété de voler, de s'envoler. Las : ou bien je reprends du début, ou bien, poursuivant, j'espère que la mémoire me reviendra.

Pour l'heure, il ne me reste qu'une petite cinquantaine de pages à La plaisanterie, de Milan KUNDERA, et je ne compte pas donner dans la frénésie qui, septembre venant, s'empare de l'édition avec la rentrée. Je compte déjà sept ou huit « LE » livre de la rentrée -- ils ne sont pas encore sur les étals en France, encore moins chez nous : c'est fou ce que l'unique est multiple si on a le travers de lire les gazettes. J'en ai néanmoins réservé un, Freedom, de Jonathan FRANZEN, qualifié par le New Yorker d'un des « vingts écrivains pour le XXIe siècle » -- excusez du peu : on est déjà tout intimidé à l'idée d'approcher le génie et de soulever la couverture.

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