mardi 6 mars 2012

Brève

Je viens de capter sur Twitter un message annonçant la publication, en version électronique, de Cent ans de solitude du Colombien Gabriel Garcia Marquez. On va se pâmer dans les chaumières virtuelles.

Je ne résiste à la tentation -- toute résistance de cet ordre est inutile -- de citer un extrait de l'article Cent ans de platitude du critique Angelo Rinaldi, publiée dans le Nouvel Observateur le 30 janvier 1999 et reprise dans le recueil Dans un état critique.
« Cent ans de solitude, qui établit la célébrité du Colombien à partir de son succès aux États-Unis, est un ouvrage picaresque et distrayant, assez proche de la facétie, où les rebondissements sont de nature à conforter les naïfs et les paresseux dans l'illusion que c'est cela un roman : des événements en cascade, une bousculade de personnages devant le portillon. »
La suite porte sur le soutien constant de l'écrivain pour Fidel Castro :
« ... après avoir applaudi le énième discours messianique de Castro, il déclara que celui-ci était, par-dessus le marché, "un grand écrivain". Il l'affirma toute honte bue, et peut-être le punch. Du moins, à la recherche d'une circonstance atténuante, a-t-on voulu le croire jusqu'à ce que fût apportée la preuve qu'il était à jeun. »

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